Quelques jours après avoir trouvé un endroit pour démarrer les travaux, je planifie de rencontrer un premier roulottier. Et pas n’importe lequel. Ou plutôt lesquels !

Qui sont Zé et Mimo ?
Zé et Mimo sont « éco-circassiens » en roulotte. Pendant plusieurs dizaines d’années, ils ont voyagé avec leurs enfants en roulottes à travers toute la France dans les villages.

Spectacles de clown, lecture de contes en chansons, acrobaties, etc. Ce qu’on appelle les « éco-circassiens » sont une nouvelle génération de circassiens qui n’exploitent plus les animaux et qui préfèrent remettre au goût du jour d’anciens tours de cirque traditionnels.
Mis en relation grâce à une amie commune, ils ont accepté de m’ouvrir les portes de leurs toutes dernières roulottes. Aujourd’hui à la retraite, ils ne leur en reste plus que 2 sur les 10 qu’ils possédaient auparavant.
C’est donc une formidable opportunité pour moi d’en savoir plus sur le style de vie nomade dans ces conditions si particulières !
Un super séjour chez eux
Rendez-vous donc dans le Tarn où je passe donc un week-end de 3 jours, chez eux. Je loge dans l’une des deux roulottes qui leur sert de cuisine équipée. Je dors sur la banquette rabattable et j’ai vraiment tout le confort. Le soir après dîné ensemble dedans, ils m’allument un feu et je m’endors au chaud !

Je réalise vraiment que pour moi, bien pensée, le style de vie roulotte n’a rien à envier au confort en appartement ou en maison.

La roulotte dans laquelle je dors est grande, elle fait 5m. Zé et Mimo l’ont agencée pour pouvoir faire de grands repas et manger dans un grand salon. Elle est complètement équipée d’un four, de plaques de cuisson, d’un évier et de pleins de rangement divers.
Cette roulotte est aussi très atypique sur sa conception même. Elle possède des petits rectangles de fenêtres pour laisser passer la lumière par le haut. Un concept original mais malgré tout très compliqué à concevoir car l’eau s’infiltre dans chaque recoin.

J’en apprends plus sur le châssis
Zé m’aide à faire un premier cahier des charges du châssis. Il répond à toutes mes questions et j’ai même le droit de prendre des photos pour illustrer le prototype d’un châssis-type.

Comme je n’y connais rien et que je vais certainement avoir l’opportunité de reprendre un jour un vieux châssis, je dois apprendre à être attentive aux matériaux et à à leur solidité. Surtout sur de vieux châssis où la ferraille est généralement assez pourrie et rouillée.
Merci encore les amis pour cette belle rencontre ! Merci à Marion de nous avoir mis en relation. Et au plaisir de se recroiser un jour bien évidemment.

A propos de l’auteur
Je suis Camille, roulottière 2.0
Informaticienne de métier, je suis sortie de mon ordinateur pour construire une roulotte traditionnelle en bois. A travers ce projet, je veux organiser des rencontres, des soirées et des initiatives solidaires à Montpellier : repas partagés, ciné en plein air, sessions méditation, etc.